Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar de Joachim Rønning et Espen Sandberg (2017)

Contexte de l’histoire de l’œuvre

Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar est le cinquième volet de la célèbre saga Pirates des Caraïbes produit par Walt Disney Pictures et sorti en 2017. Réalisé par Joachim Rønning et Espen Sandberg, ce film relance les aventures du capitaine Jack Sparrow, incarné par Johnny Depp, aux côtés de nouveaux arrivants et de personnages récurrents. L’intrigue se développe autour de la vengeance du capitaine Salazar, un ancien ennemi juré de Jack, joué par Javier Bardem.

La franchise Pirates des Caraïbes, débutée en 2003 avec Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, est célèbre pour ses scènes de batailles navales spectaculaires, ses effets spéciaux impressionnants, et son humour caractéristique. Dans ce cinquième opus, les réalisateurs continuent d’explorer les légendaires récits maritimes, tout en introduisant des éléments de nouveau monde et en revisitant les origines des personnages bien-aimés.

Sorti deux ans après un quatrième volet qui avait connu un succès mitigé, La Vengeance de Salazar avait pour mission de ressusciter l’esprit d’aventure et de magie des premiers films tout en connectant avec une nouvelle génération de spectateurs. Ce film est une combinaison de nostalgie et de renouveau, tentant d’honorer l’héritage de la série tout en proposant des arcs narratifs fraîchement conçus.

Résumé de l’histoire

Dans Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, nous retrouvons le capitaine Jack Sparrow alors qu’il traverse une période de malchance. Son navire, le Black Pearl, est miniaturisé et emprisonné dans une bouteille, et son équipage doute de ses capacités de leadership. Pendant ce temps, Henry Turner, le fils de Will Turner et d’Elizabeth Swann, cherche un moyen de lever la malédiction qui empêche son père de quitter le navire Le Hollandais Volant. Sa quête le mène à traquer le Trident de Poséidon, une artefact mythique capable de défaire toutes les malédictions maritimes.

D’autre part, Carina Smyth, une brillante astronome accusée de sorcellerie, possède un journal scientifique légué par son père inconnu. Ce journal est supposé contenir des indices cruciaux pour localiser le Trident de Poséidon. Jack, Henry et Carina unissent leurs forces malgré leurs conflits personnels pour trouver cet artefact avant leurs ennemis.

Au cœur de toutes ces intrigues, le capitaine Salazar, un fantôme vengeur enfermé autrefois dans le Triangle du Diable par Jack Sparrow, s’échappe. Animé par une soif inextinguible de vengeance, Salazar se met à chasser tous les pirates des Caraïbes, et plus spécifiquement Jack Sparrow, qu’il tient pour responsable de sa malédiction.

Le film suit leurs péripéties à travers des mers tumultueuses, des îles mystérieuses et des batailles spectaculaires. Entre trahisons, alliances inattendues et révélations personnelles, chaque personnage tente de survivre à ces épreuves tout en poursuivant leurs objectifs respectifs. En fin de compte, leurs histoires s’entrelacent inextricablement alors qu’ils s’approchent inexorablement de la résolution ultime au centre de cet odyssée maritime surnaturelle.

La fin de l’œuvre

La fin de « Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar » est riche en rebondissements et en révélations cruciales qui clôturent l’arc narratif principal tout en ouvrant des portes pour de futures aventures. Voici une analyse détaillée des événements qui marquent la conclusion de ce film captivant.

L’apogée du film se déroule lorsque le capitaine Jack Sparrow, Henry Turner, et Carina Smyth parviennent enfin à localiser le Trident de Poséidon. Cet artefact mythologique a le pouvoir de briser toutes les malédictions des mers. C’est Henry, déterminé à libérer son père Will Turner de la malédiction du Hollandais volant, qui brise le Trident en deux avec l’aide de Carina. Ce geste libère effectivement toutes les malédictions maritimes, transformant de fait l’invincible capitaine Salazar et son équipage fantomatique en simples mortels.

La scène culmine avec une confrontation dramatique. Salazar, désormais mortel, tente désespérément de tuer Jack Sparrow pour se venger. Dans un tournant héroïque, c’est Barbossa, qui révèle qu’il est le père de Carina, qui se sacrifie pour la sauver, ainsi que Jack et Henry. Le sacrifice de Barbossa est particulièrement poignant car il symbolise non seulement la rédemption du personnage, mais aussi la découverte d’une nouvelle forme de trésor — la famille.

Dans les moments finaux, nous voyons la réunion tant attendue de Will Turner avec son fils Henry et son épouse Elizabeth Swann. Libéré de la malédiction, Will peut enfin revenir à terre pour vivre avec sa famille, marquant la fin de son long périple en tant que capitaine du Hollandais volant. Cette scène offre une clôture satisfaisante à l’arc narratif de Will Turner amorcé dans le tout premier film de la franchise.

Le générique cache une dernière scène qui ouvre la voie à des potentielles suites. Alors que Will et Elizabeth dorment paisiblement, une ombre étrange apparaît au-dessus d’eux. Cette ombre semble rappeler Davy Jones, l’ancien capitaine du Hollandais volant, silhouette emblématique et tentaculaire. Will se réveille en sursaut mais ne trouve rien d’anormal dans la chambre, laissant le spectateur dans le doute : était-ce un rêve ou bien un véritable présage de ce qui est à venir ?

Ces éléments clés de la fin du film offrent une conclusion satisfaisante aux arcs narratifs principaux tout en maintenant un air de mystère et de possibilité pour de futures aventures. La résurrection potentielle de personnages mythiques comme Davy Jones suggère que l’univers de Pirates des Caraïbes a encore beaucoup de surprises à offrir.

Analyse et interprétation

La fin de « Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar » est riche en thèmes et en symboles qui méritent d’être décryptés. Pour commencer, l’un des thèmes les plus marquants est celui de la rédemption, enrichi par des sous-thèmes tels que la réconciliation et le libre arbitre.

Rédemption et réconciliation : Tout au long de la saga, Jack Sparrow a suivi un chemin marqué par l’égoïsme, la trahison et la survie à tout prix. Cependant, la fin du film présente une version plus mature et réconciliée de Jack. Le sacrifice qu’il fait en aidant Henry Turner et Carina Smyth à détruire le Trident de Poséidon marque un tournant dans sa quête personnelle de rédemption. Henry Turner et Carina trouvent également une forme de réconciliation, tant avec leur histoire familiale respective qu’avec leur propre identité.

Analyse de la fin :
Dans l’ultime bataille, alors que Salazar semble invincible, c’est le pouvoir du Trident qui finit par tout changer. La destruction de cet artefact mythique n’est pas seulement un moyen de vaincre Salazar, elle symbolise aussi la fin d’une ère où la magie dominait sur la mer. Cette rupture radicale permet aux personnages de s’émanciper de leurs malédictions respectives. Will Turner est libéré de sa malédiction sur le Hollandais Volant et peut enfin retrouver sa famille, lui permettant ainsi de renouer avec sa propre humanité.

Les résolutions apportées ne concernent pas seulement les personnages principaux ; elles touchent également le monde des pirates dans son ensemble. La suppression du Trident suggère une nouvelle réalité où les pirates devront désormais compter sur leur ingéniosité et leur courage plutôt que sur des artefacts magiques.

Interprétations de la fin :

1. Interprétation sérieuse/probable : La fin laisse une porte ouverte sur la possible normalisation du monde des Pirates des Caraïbes, où les anciennes rivalités et malédictions font place à des nouvelles alliances et à un monde moins magique mais plus stable. Cette transition vers une réalité « dé-magifiée » peut être vue comme une opportunité pour les personnages de redéfinir leur identité sans les contraintes des malédictions qui les hantaient.

2. Interprétation alternative : Une autre interprétation plus décalée de la fin pourrait imaginer Jack Sparrow reprenant la mer avec une nouvelle bande éclectique de pirates dotés de talents non-magiques mais tout aussi intrigants. Imaginez une équipe où chacun possède des compétences incroyablement spécifiques mais parfaitement inutiles, par exemple un homme capable de naviguer uniquement en utilisant ses cheveux comme boussole ou une femme qui peut prédire la météo en observant les crabes. Avec une telle équipe, les aventures de Jack pourraient prendre un tournant beaucoup plus farfelu tout en restant incroyablement divertissant.

Les thèmes de la responsabilité et du choix personnel sont également essentiels à la compréhension de la fin. Chaque personnage doit faire face aux conséquences de ses actes, et c’est là que réside la force de cette conclusion. Que ce soit Jack choisissant de se battre aux côtés de ses anciens ennemis, ou Henry et Carina décidant de démanteler une dangereuse source de pouvoir, chaque personnage montre une croissance significative, nous rappelant que même dans un monde de pirates et de magie, le libre arbitre est le véritable trésor.

En conclusion, la fin de « Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar » est une délicate balance entre la clôture des arcs narratifs et la mise en place de nouvelles dynamiques. Elle propose une réflexion profonde sur la rédemption, le choix et l’identité, tout en laissant suffisamment d’ouverture pour de futures aventures.

Suite possible

La fin de Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar laisse la porte ouverte à plusieurs perspectives pour un futur volet de la saga. Explorons deux scénarios potentiels : l’un sérieux et probable, et l’autre plus extravagant.

Suite sérieuse et probable

Avec l’abolition de toutes les malédictions des mers grâce au Trident de Poséidon, le monde des pirates pourrait connaître une renaissance. Henry Turner, désormais enfin réuni avec son père Will Turner, pourrait reprendre la mer pour de nouvelles aventures. Rejoindre son père sur le vaisseau mythique, le Hollandais Volant, pourrait créer une nouvelle dynastie pirate.

Jack Sparrow, cependant, confronté à une vie où les dangers surnaturels ne peuplent plus les océans, trouverait probablement une nouvelle némésis terrestre. Peut-être un ennemi venu de sa propre histoire, un rival pirate ou une ancienne menace qui refait surface. La suite pourrait explorer ses aventures dénuées de magie, s’appuyant davantage sur les complots humains, les trésors terre-à-terre et les batailles de force brute.

Carina Smyth, révélée comme étant la fille de Hector Barbossa, pourrait prendre la place de scientifique et navigatrice émérite, contribuant à de nouvelles découvertes géographiques et peut-être même des trésors oubliés. Cette dynamique entre les personnages pourrait alimenter la trame narrative d’un nouveau volet plus ancré dans l’histoire humaine, tout en conservant l’esprit d’aventure et de piraterie.

Suite extravagante

Imaginons un scénario où le Trident de Poséidon n’aurait pas effacé toutes les malédictions, mais au contraire, aurait libéré un pouvoir caché et plus ancien. La mer révélerait alors ses véritables maîtres : des créatures marines mythologiques telles que les krakens géants, les sirènes enchantées et les Atlantis oubliées. Jack Sparrow se retrouverait à la tête d’une flotte de navires magiques, naviguant entre les dimensions pour affronter des divinités des mers.

Henry Turner, découvrant qu’il a hérité des pouvoirs surnaturels du Trident, pourrait devenir un demi-dieu pirate avec d’incroyables pouvoirs sur les océans. Accompagné de son père et de l’équipage du Hollandais Volant, il se lancerait dans une quête épique pour rétablir l’équilibre entre les mondes.

Carina, en tant que cartographe mythique, trouverait le moyen de cartographier non seulement les mers, mais aussi des dimensions secrètes et oubliées. Elle deviendrait la gardienne du savoir ancien, menant les pirates vers des terres interdites regorgeant de trésors légendaires et de créatures fantastiques.

La suite pourrait ainsi basculer dans un registre fantasy encore inexploré par la franchise, plongeant les spectateurs dans des aventures interdimensionnelles incroyables, peuplées de mystères et de merveilles inouïes.

Conclusion

Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar a su raviver les éléments clés qui ont fait le succès de la franchise. Avec une fin qui réunit les Turner et laisse Jack Sparrow libre de naviguer vers d’autres horizons, le film ouvre un éventail d’opportunités excitantes pour d’éventuelles suites.

Les scénarios possibles sont multiples, allant d’une exploration plus terre-à-terre à des aventures spectaculaires dans des dimensions inconnues. Qu’il s’agisse de poursuivre une dynastie pirate ou de se battre contre des dieux et créatures mythologiques, la franchise a prouvé qu’elle pouvait s’adapter et évoluer tout en conservant son charme unique.

Les fans, toujours avides d’aventures et de découvertes, attendent avec impatience de voir quels nouveaux chapitres pourraient prendre vie. En attendant, Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar reste un hommage vibrant à l’esprit d’aventure et à l’amour de la piraterie qui ont toujours défini cette saga légendaire.

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