Guilty Gear: Strive de Arc System Works (2021)

Contexte de l’histoire de l’œuvre

Guilty Gear: Strive est un jeu vidéo de combat développé par Arc System Works et publié en juin 2021. Faisant partie de la célèbre série Guilty Gear, il représente le septième volet principal de la franchise qui a débuté en 1998. L’auteur principal et créateur de la série, Daisuke Ishiwatari, est reconnu pour ses compositions musicales innovantes et son univers unique qui fusionne science-fiction et fantaisie.

La série Guilty Gear est réputée pour son gameplay technique, son animation somptueuse en style anime et sa bande-son rock enflammée. En plus des éléments de jeu de combat, Guilty Gear: Strive se distingue par une histoire profonde et entremêlée, riche en personnages charismatiques ayant des motivations complexes et des passés entrelacés.

Ce jeu marque une évolution significative en termes de graphismes, grâce au style d’animation 2.5D qui mélange des rendus en trois dimensions avec l’esthétique de l’anime. Il se consacre principalement à conclure les intrigues en cours et à offrir une conclusion satisfaisante aux arcs narratifs des divers personnages, en particulier ceux de Sol Badguy, le protagoniste de longue date, et de son rival Ky Kiske.

Résumé de l’histoire

L’histoire de Guilty Gear: Strive reprend après les événements de Guilty Gear Xrd. Le monde est embourbé dans une lutte perpétuelle entre humains et Gear, des êtres puissants créés par des expériences scientifiques. Sol Badguy, un ancien humain devenu Gear, est le protagoniste principal de cette saga. Il cherche à mettre fin à la menace des Gears ainsi qu’à ses propres créateurs cruels.

Le récit de Strive débute avec l’intrigue du « Universal Will », un ennemi mystique cherchant à réaliser un rêve de suprématie à travers les Gears. Sol découvre que son ancien ami et mentor, Asuka R. Kreutz, également connu sous le nom de « That Man, » a mis en place un plan pour terminer cette menace. Asuka, autrefois un antagoniste de la série, fait désormais équipe avec Sol pour sauver le monde.

Le jeu présente également une multitude d’autres personnages jouables, chacun ayant ses propres sous-intrigues et motivations. Parmi eux, Ky Kiske, un chevalier sacré et ami de Sol, qui lutte pour préserver la paix. Il existe une tension constante entre les aspirations justes de Ky et le pragmatisme brutal de Sol.

Au fur et à mesure que l’intrigue se développe, il est révélé que le véritable antagoniste n’est autre que Happy Chaos, une entité dérivant du désordre incontrôlé. Happy Chaos utilise ses capacités dévastatrices pour plonger le monde dans le chaos. Sol et ses alliés doivent alors affronter d’anciens ennemis et se confronter à des vérités personnelles déchirantes pour empêcher la destruction totale du monde.

La fin du jeu s’articule autour de la confrontation finale entre Sol Badguy et Happy Chaos, alors que des alliances précairement formées entre amis et ennemis sont mises à l’épreuve. La lutte ne se limite pas aux poings et aux pouvoirs, mais touche également les convictions profondes et les sacrifices inévitables qu’implique la quête du salut global.

La fin de l’œuvre

À la fin de « Guilty Gear: Strive », les joueurs sont confrontés à une série de révélations cruciales qui marquent un tournant décisif dans l’histoire de la franchise. L’arc narratif principal culmine avec la bataille finale entre Sol Badguy et I-No, la sorcière du temps.

Après de nombreux combats épiques et des moments de réflexion intense, Sol parvient à atteindre I-No, déterminé à mettre fin à sa menace. I-No a manipulé le flux du temps et perturbé la réalité elle-même pour parvenir à ses fins. La lutte entre Sol et I-No est non seulement une confrontation physique mais aussi une confrontation idéologique. Sol apprend que l’entité connue sous le nom de « That Man », ou Asuka R. Kreutz, n’était pas entièrement responsable des malheurs du monde, mais a plutôt essayé de corriger ses erreurs passées.

Le moment clé se produit lorsque Sol réussit à détruire la « Original Antimatter » d’I-No, une source immense de pouvoir qui lui permettait de manipuler le temps. Avec la destruction de ce pouvoir, la réalité est rétablie, et I-No, dépourvue de ses capacités temporelles, est démystifiée comme un agent affaibli et perdu du chaos.

Dans un retournement émotionnel poignant, il est révélé qu’I-No agit ainsi par une profonde solitude et un désespoir de vouloir donner un sens à son existence. Sol, malgré tous ses efforts, ne peut que ressentir une certaine pitié pour elle. Les regrets de tous les personnages principaux sont ainsi mis en lumière, en soulignant que la quête de pouvoir et de changement du passé peut souvent mener à la tragédie plutôt qu’à la rédemption.

Au fil des scènes finales, nous voyons Sol confronté à son passé tumultueux et espérant réparer ses relations, notamment avec son ancienne amante, Aria, qui a été transformée en Justice, puis en Jack-O’, une des incarnations les plus significatives de la série. C’est une conclusion douce-amère où les personnages principaux doivent embrasser leurs passés et leurs choix pour aller de l’avant.

Sol décide de se retirer de la scène principale des événements mondiaux, en laissant ses amis soigner leurs propres blessures et reconstruire à leur manière. La paix n’est pas complètement assurée, mais il y a une lueur d’espoir pour une future réconciliation. Parmi les points clefs à noter, la nature cyclique du conflit et des erreurs, l’importance de s’attaquer aux racines des problèmes au lieu des symptômes, et la nécessité de comprendre et d’accepter ses propres échecs pour espérer progresser.

Cette fin ne donne pas toutes les réponses, typique de la série « Guilty Gear », mais elle fournit suffisamment de conclusions émotionnelles et thématiques pour satisfaire les joueurs tout en laissant des ouvertures pour de futures histoires.

Analyse et interprétation

L’histoire de « Guilty Gear: Strive » nous embarque dans une aventure trépidante marquée par ses innombrables rebondissements, révélations passionnantes, et batailles épiques. La fin de cet opus, riche en émotions et en actions, ouvre la porte à de nombreuses interprétations et réflexions sur les thèmes centraux de l’œuvre, ainsi que sur les intentions de ses créateurs.

Tout d’abord, les thèmes abordés dans « Guilty Gear: Strive » sont vastes et complexes. Parmi les plus marquants, on retrouve la dualité entre bien et mal, la quête de rédemption, la lutte pour l’identité, et la recherche de liberté. Les personnages sont souvent confrontés à des décisions morales difficiles et à des situations qui testent leurs convictions intimes.

En analysant la fin du jeu, on comprend que « Guilty Gear: Strive » n’est pas seulement une histoire de combats et de super-pouvoirs, mais aussi une réflexion sur les conséquences de nos actions et sur le vrai sens de la liberté. Sol Badguy, le protagoniste, se retrouve face à son passé et prend enfin responsabilité pour ses actions, marquant ainsi son évolution personnelle et son chemin vers la rédemption.

L’interprétation sérieuse de la fin de « Guilty Gear: Strive » pourrait mentionner la façon dont le jeu explore la possibilité de rédemption, même pour les personnages les plus abîmés. La confrontation finale avec « That Man » révèle des vérités sur la nature des Gears et les intentions derrière leur création. Il est clair que le jeu veut montrer que personne n’est totalement au-delà de la rédemption, et que la lutte pour s’améliorer et pour corriger ses erreurs est une partie essentielle de l’expérience humaine.

D’un autre côté, envisageons une interprétation plus inattendue de la fin de « Guilty Gear: Strive ». Imaginez que tout ce qui s’est passé n’est en réalité qu’une simulation mise en place par Dr. Paradigm pour étudier les comportements des Gears et des humains face à des situations extrêmes. Toutes les batailles épiques et les révélations choquantes ne seraient alors que des éléments d’un programme de réalité virtuelle, et les personnages retourneraient à leur vie quotidienne avec une compréhension plus profonde de leur propre nature. Cela offrirait une perspective totalement différente sur l’œuvre, en ajoutant une couche de méta-narration qui interroge la réalité et l’illusion.

Pour conclure, l’analyse et l’interprétation de la fin de « Guilty Gear: Strive » montrent la richesse et la profondeur de l’œuvre. Que l’on prenne la fin au sérieux ou de manière plus imaginative, il est clair que les créateurs ont conçu une conclusion captivante et ouverte à la réflexion. Les thèmes de rédemption, de liberté et d’identité continuent de résonner longtemps après l’écran de fin, laissant les joueurs avec une impression durable et une multitude de questions à explorer.

Suite Possible

La conclusion de Guilty Gear: Strive laisse la porte ouverte à de nombreuses possibilités pour l’avenir de la franchise, tout en offrant de nombreuses directions possibles pour le scénario et les personnages.

Suite sérieuse et probable

Une suite probable pourrait approfondir les histoires résiduelles des personnages et les conflits qui restent non résolus. Sol Badguy, après avoir fait face à son passé et à sa création en tant que Gear par Asuka R. Kreutz, pourrait enfin chercher à construire un futur plus stable. Son rôle pourrait évoluer d’un anti-héros tourmenté à un mentor pour une nouvelle génération de combattants.

Asuka R. Kreutz, alias « That Man », pourrait jouer un rôle central en développant des technologies ou des politiques pour aider le monde à s’adapter à la nouvelle ère post-Gear. Sa relation avec I-No, qui a surgi à la fin de Guilty Gear: Strive, pourrait également être explorée en profondeur, révélant encore plus de secrets sur leur passé et les vérités non dites.

Une autre option pourrait être de mettre en avant d’autres personnages comme Giovanna, Leo Whitefang, ou même Anji Mito. Leur développement personnel pourrait apporter une nouvelle dynamique à l’histoire, avec de nouveaux méchants émergeant comme des contre-figures idéologiques aux protagonistes.

Suite fantastique et décalée

Dans une suite plus extravagante, nous pourrions voir un retour complet dans le temps où les événements principaux n’auraient pas eu lieu, grâce à un étrange cataclysme temporel déclenché par I-No. Guillaume Temporel, un tout nouveau personnage, pourrait émerger en tant que journaliste temporel, cherchant à documenter les anomalies et à aider les héros à restaurer la chronologie correcte.

Les Gears pourraient également gagner des propriétés magiques et se lancer dans une mystérieuse aventure dans des dimensions parallèles. Les combattants pourraient alors rencontrer leurs doubles de mondes alternatifs, avec des personnalités radicalement différentes. Imaginez un Sol Badguy qui est un paisible botaniste ou un Venom devenu comédien de stand-up.

Une autre direction pourrait impliquer un tournoi interdimensionnel organisé par une entité toute-puissante, où les héros doivent se battre non seulement contre d’autres combattants mais aussi contre des créatures mythiques, des robots géants, ou même des entités cosmiques. Cela introduirait des éléments de science-fiction et de fantastique qui pourraient raviver la série avec un souffle nouveau.

Conclusion

Guilty Gear: Strive est une œuvre qui a captivé et fasciné ses joueurs non seulement par son gameplay dynamique et ses graphismes époustouflants, mais aussi par son histoire profonde et ses personnages aux arcs narratifs richement détaillés. La fin du jeu apporte une conclusion satisfaisante à de nombreux fils narratifs tout en laissant de nombreuses portes ouvertes pour de futures explorations.

Que ce soit à travers des trajets émouvants de rédemption et de reconstruction ou des aventures farfelues à travers des dimensions et des époques étranges, les avancées potentielles de la franchise sont riches et diverses. En fin de compte, la véritable force de Guilty Gear: Strive réside dans sa capacité à équilibrer des thèmes sérieux avec des possibilités narratives infinîtement créatives.

Il ne reste aux fans qu’à attendre et voir comment Arc System Works choisira de développer la suite de cette saga emblématique, tout en espérant que les prochaines aventures soient aussi palpitantes et mémorables que celles qui les ont précédées.

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