Ghosts’n Goblins de Capcom (1985)

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Contexte de l’histoire de l’œuvre

Sorti en 1985 par le géant du jeu vidéo Capcom, Ghosts’n Goblins est un jeu de plateforme aux accents horrifiques qui a marqué l’histoire du gaming. Créé par Tokuro Fujiwara, le jeu se distingue par sa difficulté légendaire et son esthétique sombre. Ghosts’n Goblins a été initialement développé pour les arcades, bien qu’il ait rapidement été porté sur diverses plateformes domestiques telles que la NES, la Commodore 64, et le ZX Spectrum. Ce jeu a non seulement posé les jalons pour le genre des « run-and-gun », mais il a aussi introduit l’iconique personnage Sir Arthur, un chevalier courageux en armure, qui traverse des terres hostiles pour sauver sa bien-aimée, la Princesse Prin-Prin.

L’importance de Ghosts’n Goblins dans le paysage vidéoludique ne peut être sous-estimée. Il a engendré plusieurs suites et adaptations, et son influence se fait encore sentir dans de nombreux jeux modernes. De par son influence durable et sa jouabilité rigoureuse, Ghosts’n Goblins demeure un classique parmi les classiques, aussi bien adoré que redouté par les joueurs du monde entier.

Résumé de l’histoire

L’histoire de Ghosts’n Goblins débute de manière assez innocente avec Sir Arthur et la Princesse Prin-Prin dans un cimetière. Leur paisible moment est brutalement interrompu lorsque la princesse est kidnappée par un démon nommé Astaroth. Sir Arthur revêt alors son armure et se lance tête baissée dans une aventure périlleuse pour sauver sa bien-aimée. La quête entraîne Arthur à travers des niveaux infestés de créatures effrayantes et mortellement dangereuses, telles que des zombies, des gargouilles, des plantes carnivores, des chevaliers squelettes et d’autres monstres issus de divers folklores.

Le jeu en lui-même est divisé en six niveaux distincts et de plus en plus difficiles, chacun se concluant par un combat de boss intense. Ce qui démarque particulièrement Ghosts’n Goblins est son système de dégâts. Lorsque Arthur se fait toucher par un ennemi, il perd son armure et se retrouve en sous-vêtements, symbolisant sa vulnérabilité accrue. Une deuxième attaque le tue instantanément, mettant fin à sa quête.

Les environnements que traverse Arthur varient des cimetières lugubres aux cavernes de lave en passant par des châteaux infernaux. Chaque niveau est conçu pour tester non seulement la dextérité du joueur, mais aussi sa patience. Les ennemis apparaissent souvent de manière imprévisible, rendant chaque progression un exploit en soi.

Après avoir vaincu les boss de chaque niveau, Arthur atteint finalement le dernier étage du château d’Astaroth. C’est là que se déroulent les affrontements finaux contre des démons et le diabolique Astaroth lui-même. On pourrait penser qu’après cette série de batailles épuisantes, la princesse serait enfin sauvée. Cependant, Capcom avait d’autres plans en réserve pour les joueurs, leur réservant une tournure inattendue au dénouement de cette aventure épique.

La fin de l’œuvre

À la fin de « Ghosts’n Goblins », le joueur fait face à un des premiers grands rebondissements dans l’histoire des jeux vidéo. Après avoir traversé six niveaux remplis d’ennemis redoutables et de pièges mortels, Sir Arthur atteint enfin son but : affronter le roi démon Astaroth pour sauver sa bien-aimée Princesse Prin-Prin. Ce duel final prend place dans un château lugubre, décoré de crânes et de flammes, soulignant l’ultime épreuve du chevalier.

Une fois Astaroth vaincu, Sir Arthur retrouve sa princesse et la dirige vers ce qui semble être une évasion tant attendue. Cependant, le jeu lance alors une révélation surprenante : tout ce que le joueur a vécu jusqu’à présent était une illusion créée par les démons. Le message à l’écran indique que pour libérer véritablement Prin-Prin, Sir Arthur doit recommencer son périple depuis le début, cette fois-ci avec une difficulté supplémentaire.

Cette tournure inattendue joue avec les attentes du joueur, créant un mélange de frustration et de détermination. Avoir combattu si vaillamment seulement pour découvrir qu’il faut tout refaire est un coup de théâtre qui a marqué l’histoire du jeu. Les joueurs qui acceptent le défi et parviennent à vaincre Astaroth une deuxième fois se voient alors récompenser par une fin un peu plus réconfortante : Sir Arthur et la Princesse Prin-Prin sont finalement réunis pour de bon.

Mais ce n’est pas tout. La fin réelle dévoile un dernier texte mystérieux qui parle de la fragilité de l’amour et du courage. Le message incite aussi les joueurs à réfléchir sur la nature de leurs aventures et des épreuves qu’ils rencontrent dans la vie réelle. Cette résolution narrative, bien que succincte, donne une teinte philosophique au jeu, renforçant son statut d’expérience mémorable.

En somme, les points clefs de la fin de « Ghosts’n Goblins » comprennent le combat contre Astaroth, le retournement de situation où le joueur doit recommencer le jeu avec une difficulté accrue, et la véritable libération de la princesse lors du second achèvement. C’est une conclusion qui non seulement teste la résilience et la patience du joueur, mais qui souligne aussi les thèmes de l’illusion et du véritable courage.

Analyse et interprétation

« Ghosts’n Goblins » est un jeu riche en symbolisme et en thèmes sous-jacents, malgré sa façade de simple jeu d’aventure d’arcade. Voici une plongée en profondeur dans les thèmes importants et une analyse critique de sa fin.

Thèmes importants abordés

Tout d’abord, il est essentiel de noter que le thème central de « Ghosts’n Goblins » est clairement l’héroïsme et la quête chevaleresque. Sir Arthur, le chevalier courageux, se lance dans un voyage périlleux pour sauver la princesse Prin-Prin des griffes d’Astaroth. Ce voyage met en lumière des thèmes secondaires tels que le sacrifice, la persévérance et le triomphe du bien sur le mal. Le jeu teste les limites du joueur, tout comme Sir Arthur est mis à l’épreuve à plusieurs reprises, ce qui renforce l’idée que la bravoure et la détermination sont essentielles pour atteindre le succès.

Analyse de la fin

À la fin de « Ghosts’n Goblins », Sir Arthur réussit finalement à vaincre Astaroth et à sauver la princesse Prin-Prin. Cependant, le jeu présente aux joueurs une fin inattendue : un message apparaît, indiquant que ce qu’ils viennent de vivre était « une illusion » et qu’ils doivent recommencer la quête sous une difficulté accrue pour véritablement sauver la princesse.

Cette fin pourrait être perçue de différentes manières. D’une part, elle fonctionne comme un test final de persévérance, en accord avec les thèmes du jeu. Elle force les joueurs à montrer qu’ils sont prêts à refaire tout le parcours, même après avoir franchi ce qui semblait être la ligne d’arrivée.

Interprétations de la fin

Prenons deux interprétations potentielles de cette fin :

Interprétation sérieuse : La fin de « Ghosts’n Goblins » pourrait être vue comme une métaphore de la lutte continue et de la nature du cycle de la vie. En dépit des triomphes et des succès, les défis et les épreuves ne disparaissent jamais vraiment. Plutôt, ils se transforment et réapparaissent sous des formes différentes. Le message du jeu pourrait ainsi être qu’il ne faut jamais cesser de se battre, car il y aura toujours des obstacles à surmonter. Cette boucle peut aussi symboliser le fait que dans la vie, certaines quêtes ne se terminent jamais vraiment, chaque victoire menant à de nouveaux défis.

Interprétation alternative : Pour une touche plus légère, on pourrait dire que Capcom voulait simplement jouer une farce aux joueurs en les forçant à rejouer une version plus difficile du jeu après avoir pensé qu’ils l’avaient déjà terminé. Imaginez un développeur avec un sourire narquois, souhaitant voir jusqu’où les joueurs étaient prêts à aller pour un simple écran de fin. Cela pourrait alors être vu comme un commentaire sur la nature parfois absurde des jeux vidéo des années 80, où le défi et la frustration faisaient partie intégrante de l’expérience.

En résumé, la fin de « Ghosts’n Goblins » est délibérément ambiguë et ouverte à l’interprétation. Qu’elle soit vue comme un test de persévérance ou comme une plaisanterie, elle ajoute une couche supplémentaire de complexité à un jeu qui, à première vue, semble relativement simple. Ce mélange de profondeur et de nostalgie en fait un classique durable dans l’histoire des jeux vidéo.

Suite possible

Suite sérieuse et probable :

Si Capcom décidait d’offrir une suite sérieuse et fidèle à l’esprit de Ghosts’n Goblins, ils pourraient élaborer davantage sur le personnage de Sir Arthur et son univers médiéval-fantastique. La suite pourrait devancer l’histoire initiale en introduisant de nouveaux ennemis, des environnements variés et des mécaniques de jeu modernisées tout en conservant la haute difficulté emblématique de la série.

L’intrigue pourrait se concentrer sur un nouvel ennemi maléfique menaçant le royaume de Sir Arthur, nécessitant une nouvelle mission de sauvetage. Peut-être que la princesse Prin-Prin est à nouveau enlevée, mais cette fois par un terrible démon encore plus puissant. Sir Arthur, maintenant plus expérimenté, pourrait être doté de nouvelles armes et armures magiques qui offriraient de nouvelles stratégies au joueur.

La lignée des anciens jeux pourrait être revisitée avec des boss mythiques tels que Red Arremer et Lucifer reprenant du service aux côtés de nouveaux antagonistes redoutables. Des éléments narratifs plus riches, comme des cinématiques et des dialogues, pourraient également être ajoutés pour donner plus de profondeur à l’histoire.

Pour les fans de longue date, une suite sérieuse pourrait offrir un parfait mélange de nostalgie et de modernité, en rehaussant le défi et l’exploration dans un univers où chaque victoire a un goût de triomphe.

Suite avec des aspects plus excentriques :

Dans une tournure plus humoristique, une suite pourrait explorer des idées fantastiques et extravagantes. Imaginez une aventure où Sir Arthur est transporté dans un futur lointain. Les chevaliers, les dragons et les démons sont remplacés par des robots, des cyborgs et des créatures cybernétiques.

Sir Arthur pourrait se retrouver équipé de gadgets futuristes aux côtés de son armure médiévale, ce qui pourrait provoquer des situations hilarantes et anachroniques. Le royaume médiéval serait transformé en une métropole ultra-moderne infestée par des créatures étranges issues d’expériences scientifiques échouées. La princesse pourrait être capturée non pas par un démon, mais par un savant fou ou un seigneur galactique tyrannique.

Les armes de Sir Arthur pourraient inclure des blasters laser, des boucliers énergétiques et des propulseurs anti-gravité, apportant une nouvelle dimension au gameplay tout en gardant une part de second degré et de comédie. Les boss pourraient être des parodies de méchants de science-fiction, avec des dialogues ridicules et des attaques délirantes.

Une suite de ce genre pourrait non seulement attirer de nouveaux joueurs par son côté excentrique mais aussi ravir les fans de la première heure par son humour et sa créativité débridée.

Conclusion

Ghosts’n Goblins reste une pierre angulaire des jeux vidéo des années 80, et son influence perdure encore aujourd’hui. Qu’il s’agisse de la difficulté impitoyable ou du charisme inébranlable de Sir Arthur, le jeu a laissé une empreinte durable sur la culture populaire.

Les potentielles suites proposées, qu’elles soient sérieuses ou axées sur des thèmes plus légers, démontrent la flexibilité et l’attrait durable de ce riche univers. Capcom pourrait choisir de rendre hommage aux fans avec une suite qui renforce l’essence originale ou de se lancer dans une direction audacieuse et plus comique, réinventant l’aventure sous un nouveau jour.

Quel que soit l’avenir de Sir Arthur et de son univers, il est certain que Ghosts’n Goblins continuera à captiver et à défier les joueurs, transformant chaque victoire, petite ou grande, en un délicieux moment de triomphe et de nostalgie.

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