Big Train de Graham Linehan et Arthur Mathews (1998)

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Contexte de l’histoire de l’oeuvre

Big Train est une série télévisée britannique de sketchs humoristiques co-créée par Graham Linehan et Arthur Mathews. La série a été diffusée pour la première fois en 1998 sur BBC Two et se compose de deux saisons. Elle est souvent saluée pour son humour absurde et surréaliste, ainsi que pour sa capacité à transformer des situations ordinaires en moments comiques inattendus. Big Train présente une variété de sketches sans lien apparent les uns avec les autres, chacun explorant différentes facettes de la comédie, allant du burlesque au sarcasme en passant par l’absurde.

La série a rassemblé un casting de talent, notamment Simon Pegg, Mark Heap, Julia Davis, Catherine Tate et Kevin Eldon, qui allaient tous devenir des figures importantes de la comédie britannique. La collaboration entre Graham Linehan et Arthur Mathews, précédemment connue pour leur travail sur Father Ted, a permis de créer un style unique et reconnaissable de narration comique.

Résumé de l’histoire

Plutôt qu’une histoire linéaire et continue, Big Train opte pour une collection de sketches distincts, chacun explorant un concept ou une situation spécifique avec humour et inventivité. Chaque épisode propose une série de vignettes qui peuvent sembler déroutantes au début, mais qui révèlent un motif clair de comédie à travers l’absurdité. Les sujets des sketches varient énormément, allant de situations domestiques ordinaires à des contextes nettement plus excentriques.

Parmi les sketches mémorables, on trouve par exemple celui où des policiers entretiennent des conversations philosophiques profondes sur le comportement des criminels, ou encore un concours de danse entre chefs de guerre. Un autre sketch emblématique voit un super-héros de bande dessinée devant répondre à des questions hésitantes et inefficaces lors d’une interview télévisée. Chaque vignette privilégie le contraste entre des situations ordinaires et des réactions extraordinairement bizarres pour créer un effet comique.

Une autre dimension de Big Train est son utilisation du non-sens et de l’absurde pour commenter subtilement la société et ses normes. Par exemple, un sketch où des zombies haranguent des gens pour collecter des fonds en faveur d’un traité de paix illustre l’ironie et l’absurdité des campagnes de bienfaisance modernes. Les personnages, bien que souvent exagérés, représentent toujours une pointe de vérité concernant les comportements humains, que ce soit par le biais de la satire ou de l’humour slapstick.

En somme, Big Train ne suit pas une histoire ou une chronologie traditionnelle, mais utilise une série de sketches autonomes pour explorer et exposer les subtilités de la comédie absurde. Cela permet aux créateurs de varier les approches et les tons, garantissant une expérience télévisuelle diversifiée et constamment surprenante. Le format des sketches permet de prendre de larges libertés créatives, offrant ainsi une palette variée de scénarios comiques qui sont autant de réflexions sur le monde qui nous entoure.

La fin de l’œuvre

La fin de « Big Train » est marquée par une série de sketchs culminants qui non seulement mettent en lumière l’absurdité du quotidien, mais aussi sortent les spectateurs de leur zone de confort en proposant des résolutions inattendues et parfois déroutantes.

L’un des sketchs les plus mémorables de la série est la bataille épique au bureau. Dans ce segment, les employés d’un bureau se livrent à une bataille médiévale grandeur nature au sein même de leur environnement de travail. Ce sketch se termine par une scène d’accalmie où tout revient mystérieusement à la normale, laissant les spectateurs se questionner sur ce qu’ils viennent de voir.

Un autre climax notable est le tournoi de joutes verbales entre les chirurgiens. Ce sketch juxtapose la gravité des opérations chirurgicales avec la légèreté et l’absurdité des insultes stylistiques lancées entre les médecins. La tension monte jusqu’au point où l’un des chirurgiens propose une solution médicale absurde à un problème complexe, résultant en une intervention réussie mais hautement peu probable.

Les moments finaux de « Big Train » incluent également un sketch où des animateurs d’une émission de télévision sont pris dans une boucle temporelle. Chaque tentative de clore l’émission les ramène systématiquement au début, provoquant une spirale d’événements de plus en plus absurdes. La boucle temporelle n’est jamais résolue, laissant les animateurs et les spectateurs dans une perpétuelle interrogation.

Révélations-clefs :

Révélation 1 : La nature cyclique de certains sketchs, comme celui de la boucle temporelle, suggère une réflexion sur l’aspect répétitif et parfois inutile de certaines tâches quotidiennes.
Révélation 2 : Le contraste entre les situations graves et leur traitement absurde jette une lumière crue sur la condition humaine, exposant souvent l’illogisme qui sous-tend des aspects supposément rationnels de la vie.

Résolutions qui se produisent :

Résolution 1 : La bataille au bureau se conclut sans véritablement de résolution traditionnelle, laissant les spectateurs se demander si cette anarchie était simplement le reflet d’une réalité alternative ou un commentaire sur la futilité des guerres intestines au travail.
Résolution 2 : Le sketch des chirurgiens se termine par une victoire improbable dans la joute verbale, suggérant que la créativité peut surmonter des problèmes apparemment insurmontables.

Points clefs :

Point clef 1 : La fin de « Big Train » met en évidence la capacité des créateurs à jouer avec les attentes des spectateurs en leur présentant des résolutions qui défient la logique conventionnelle.
Point clef 2 : Le sketch de la boucle temporelle engage les spectateurs dans une réflexion plus profonde sur le temps, les habitudes et la difficulté de s’en échapper.
Point clef 3 : En utilisant un humour absurde et des situations extrêmes, « Big Train » offre une critique satirique pertinente de divers aspects de la société contemporaine, du monde professionnel à la médecine.

Les fins de chaque sketch, bien qu’étranges et désordonnées, se combinent pour former une mosaïque qui encourage les spectateurs à rire tout en remettant en question l’absurdité de leur propre existence. « Big Train » réussit ainsi à détourner le regard des conventions et à plonger profondément dans l’absurde, tout en offrant une fin qui reste dans les mémoires longtemps après le visionnage.

Analyse et interprétation

L’œuvre télévisuelle « Big Train » de Graham Linehan et Arthur Mathews, diffusée en 1998, est largement reconnue pour sa structure unique et son humour absurde. À la fin de la série, plusieurs thèmes importants émergent, offrant matière à différentes interprétations.

Thèmes importants abordés

Le thème central de la série « Big Train » est l’absurde. Chaque épisode est une série de sketches sans lien apparent entre eux, mais tous contribuent à une forme de comique surréaliste. Cette absurdité est souvent une satire de la vie quotidienne, des relations humaines et des institutions, poussant les situations ordinaires à des extrêmes ridicules.

Un autre thème récurrent est celui de l’imprévisibilité. « Big Train » ne suit aucune règle préétablie en matière de narration, ce qui laisse toujours le spectateur en haleine. Les personnages et les situations changent constamment, créant un sentiment d’aventure et d’exploration créative.

Analyse de la fin

À la fin de la série, le spectateur est laissé avec une série de sketches qui ne résolvent pas nécessairement une intrigue globale. Au lieu de cela, chaque histoire se termine de manière non conventionnelle, souvent sans clôture définitive, ce qui est à la fois frustrant et fascinant.

Les scènes finales du dernier épisode ne dérogent pas à la règle : elles sont marquées par un humour absurde et un clin d’œil à l’irrationalité de la vie. Il ne s’agit pas de conclure, mais de maintenir une continuité de l’absurdité. Cela pourrait mener à une interprétation selon laquelle la série cherche à imiter la vie réelle, où les histoires personnelles et collectives ne se terminent pas toujours de façon nette et résolue.

Interprétation probable

La fin de « Big Train » peut être vue comme une déclaration sur la nature du contenu télévisuel. Dans une industrie où la conclusion d’une série est souvent hypée et anticlimactique, « Big Train » choisit de se terminer en maintenant sa structure unique. C’est une façon pour les auteurs de rester fidèles à leur vision artistique, refusant de sacrifier leur style pour obtenir une fin conventionnelle.

Cette fin reflète également une critique des attentes culturelles en matière de narration. En refusant de fournir une résolution claire, « Big Train » remet en question le besoin de clôture dans les fictions, suggérant que la quête des spectateurs pour la finalité est, en soi, absurde.

Interprétation excentrique

Une autre interprétation, plus farfelue, pourrait suggérer que « Big Train » se termine de cette manière pour laisser entendre que l’univers tout entier de la série existe dans un monde parallèle où les lois de la logique et de la cohérence narratives n’existent tout simplement pas. Dans ce monde, les personnages sont conscients de leur statut d’entités fictives et jouent avec les attentes des spectateurs. Cette perspective offre un regard méta sur la série, où chaque sketch est une pièce consciente de la grande mosaïque de l’absurde.

En fin de compte, « Big Train » se termine sans vraiment se terminer, un peu comme un train circulant sans arrêt prédéterminé. Tout comme les trains continuent leur trajet au-delà d’une gare précise, la série continue de naviguer dans un territoire de surréalisme, suggérant que l’humour et l’absurde ne trouvent jamais vraiment de conclusion.

Cette liberté d’interprétation permet au spectateur de projeter ses propres réflexions et de trouver des significations multiples et variables, rendant « Big Train » une œuvre prolifique pour les analyses diverses et les discussions sans fin.

Suite possible

Suite sérieuse et probable

Une suite sérieuse pour « Big Train » pourrait capitaliser sur l’humour et l’absurdité qui ont rendu la série si appréciée par son public. Nous pourrions voir les personnages et les situations évoluer tout en restant fidèles à l’esprit original de la série. Par exemple, d’autres sketches pourraient explorer des situations encore plus décalées et contemporaines, avec une touche de satire sociale.

Graham Linehan et Arthur Mathews pourraient aussi introduire des arcs narratifs plus développés pour certains personnages récurrents, offrant ainsi un mélange équilibré entre moments de pur non-sens et humour basé sur les relations et les situations. Une saison de reprise pourrait également inclure des références à des éléments modernes de la société comme les réseaux sociaux, la technologie et les nouvelles tendances, tout en gardant l’essence unique de l’humour « Big Train ».

Une autre piste envisagée pourrait être l’élargissement de l’univers de « Big Train » en introduisant de nouveaux personnages qui interagissent avec les anciens, créant ainsi de nouvelles dynamiques et opportunités pour des bouts comiques inédits. Cette continuité dans l’esprit original mais avec une prise en compte des évolutions modernes ravirait certainement les fans de la première heure tout en attirant une nouvelle génération de spectateurs.

Suite loufoque et amusante

Imaginons une suite où « Big Train » plonge complètement dans le méta-humour. Chaque épisode commencerait par les personnages reconnaissant qu’ils font partie d’une série de sketches, rompant ainsi le quatrième mur de manière systématique. Cela pourrait aboutir à des situations où les personnages essaient de s’échapper des scénarios absurdes qu’on leur impose, ou décident eux-mêmes des sketches à jouer.

Une autre idée serait de transporter les personnages récurrents dans des contextes totalement anachroniques ou surnaturels. Par exemple, Dan, l’homme au nez de patate, pourrait se retrouver dans un monde médiéval, essayant de survivre avec son fluide demodex maximal, ou peut-être que les séances d’exécution en gare se dérouleraient désormais dans l’espace, avec des nuances de science-fiction et de parodie d’œuvres comme Star Wars ou Star Trek.

Une autre suite délirante pourrait voir les personnages de « Big Train » basculer dans un concours de renommée des personnages de sketchs en compétition, avec des parodies de shows télévisés actuels, où chacun tente de convaincre une audience moderne de leur pertinence comique.

Conclusion

En fin de compte, « Big Train » de Graham Linehan et Arthur Mathews a marqué le monde de la comédie avec son humour absurde et ses sketches mémorables. Appuyée par un casting talentueux et une écriture brillante, la série a su aborder des thèmes sociaux, culturels et parfois tout simplement absurdes avec une finesse inégalée.

Imaginer une suite à « Big Train » est un exercice à la fois excitant et complexe, tant la série originale a placé la barre haute. Que ce soit en restant fidèle à l’esprit originel ou en explorant des pistes plus extravagantes, une continuation de « Big Train » pourrait offrir un nouveau souffle tout en conservant cette réflexion humoristique sur les absurdités du quotidien. Les fans de la série attendraient avec impatience de revivre ces moments d’humour décalé et intemporel.

Ainsi, que vous soyez un admirateur de longue date ou un nouveau venu, « Big Train » reste une œuvre à savourer et redécouvrir, gardant intact son potentiel de faire rire et réfléchir à la fois.

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